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Moonlight Flowers
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Moonlight Flowers
22 mai 2007

2046

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A Hong-Kong, en 1966, un écrivain du nom de Chow Mow Wan tente d'écrire un livre de science fiction qui se passe en 2046. Dans son histoire, un japonais (interprété par Takuya Kimura) prend le train vers 2047 et y rencontre les nombreuses hôtesses-androïdes qui sont chargées de s'occuper des passagers. Il va tomber amoureux de l'une d'elles... C'est à travers ce récit que Chow va se souvenir des femmes qu'il a connues ces quinze dernières années et revivre les moments passés en leur compagnie. Très vite en mal d'inspiration, la nécessité de se souvenir de chacune d'elles va être primmordiale, et c'est une refléxion sur sa propre vie qui va finir par emmerger de ces flashbacks. Tout tourne autour de relations, tortueuses, simples ou impossibles, que l'écrivain a vécu et dont il va avoir les réminiscences.


2046 est un film du grand réalisateur hongkongais Wong Kar Wai. Comme le témoigne l'affiche, le casting est assez exceptionnel quand on connaît la talent d'actrices telles Gong Li, Zhang Ziyi ou Faye Wong. Maggie Cheung ne fait qu'une brève apparition au début du film, mais elle incarne la pierre angulaire de toute la réflexion de l'écrivain sur sa vie sentimentale. Et l'écrivain justement, parlons en. Je n'avais vu Tony Leung que dans "Héro" et "Confessions and pains" aux côtés de Takeshi Kaneshiro, il est tout simplement excellent dans ce film et représente à merveille le côté ambigu qui règne sur son personnages, entre gentillesse et fermeté, altruisme et égoïsme. Le film est savamment monté, tout consiste en un jeu d'échos de flashback et d'alternance avec le récit du roman qui est parallèlement mis en scène par Wong Kar Wai. Le spectateur vis avec chaque moment du film et ne voit à aucun moment ce qui pourrait se passer dans le futur de l'écrivain ou dans la suite du roman, il est en quelque sorte piégé dans les allers retours entre présent et passé, tout comme Chow. La musique accompagne très bien le déroulement des séquences et les phases de mélancolie et de ressouvenir qui prennent possession de l'auteur de 1966, et de son propre  moi dans les années 60.

En bref, voici un film qui vaut le coup d'être vu, il engage une belle réflexion sur soi, sur la nature des relations et sur la grande question jusqu'ici sondée mais sans réponse: qu'est ce que l'amour. Je vous laisse avec quelques images des scènes du film.

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